Le multi-service : une stratégie en pleine expansion
Le multi-service : une stratégie en pleine expansion

Le multi-service : une stratégie en pleine expansion

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Les entreprises de multiservices et de multi techniques sont en pleine croissance. Le marché du multiservice semble promis à un bel avenir. L’externalisation des services, en entreprise, est devenue une vraie tendance pour certains groupes. Quelques poids lourds du secteur cachent une multitude de prestations derrière leur marque. Cette stratégie d’entreprise est surtout utilisée dans les pays anglo-saxons et s’est ensuite diffusée en Europe.

Le multiservice : partager son activité
Le multiservice : partager son activité

Qu’est-ce que le multiservice ?

Cette stratégie d’entreprise est aussi appelée « Facility Management ». Elle regroupe deux tâches : le multiservice et le multi technique. Un grand nombre de sociétés multiservices consolident leur relation avec des agences spécialisées en sous-traitant une partie de leurs activités. Les entreprises souhaitent recentrer, de plus en plus le cœur, du métier, d’où leur projet d’externalisation. Les structures de multiservice augmentent de plus de 15% par an sur le marché.

L’évolution des entreprises de multi-service.

Les entreprises externalisent les fonctions dites « supports » de l’entreprise vers des prestataires extérieurs (gardiennage, hôtesse d’accueil, administratif, gestion du mobilier). Ce marché est en pleine croissance et ne connait pas la crise actuelle. La sous-traitance des métiers permet donc de pourvoir des milliers de postes dans les entreprises prestataires.

Il faut savoir distinguer :

La prestation multi technique : elle s’intéresse à un ensemble de métiers de services techniques liés à la maintenance et au fonctionnement : électricité, travaux d’aménagement, climatisation.
La prestation de « facilities management » : elle correspond à la gestion globale des prestations multi techniques et multiservices. C’est une activité de « management ».

Les impacts de cette stratégie.

  • D’un point de vue stratégique : Atalian tente la recentralisation du cœur de métier pour faire accepter qu’une autre société soit sur les activités de support.
  • D’un point de vue économique : Il y a tout d’abord, la réduction des coûts. Il faut chercher l’optimisation des prestations. Nous savons que le coût d’un poste de travail est d’environ 9500 euros par an. A l’heure où le nombre de techniciens diminue, les systèmes doivent donc compenser. Les rapports qualités/prix sont alors réalisables.